Pour les graines en pleine terre, le plus souvent, on pratique en avril car le sol est alors assez réchauffé, il est aux alentours de 10°C. Mais, mais ça c’était avant, avant que le temps ne devienne un peu fou, que février ressemble à un mois printanier un peu beaucoup mais pas complètement avec des petites tempêtes d’une journée, des passages chauds et puis rebelotte le froid et son contraire… Bref, en clair, ce n’est pas évident de donner une date avec des saisons un peu folles et en plus, si vous habitez le Sud de l’Hexagone, c’est différent du Nord, de l’Ouest et évidemment du l’Est. Alors, il paraît plus simple de garder certains principes en tête : en pleine terre, dans un sol réchauffé (là, c’est vous qui voyez), vous pouvez semer les légumes peu frileux comme les carottes, les betteraves, les panais, les navets de printemps, les pois, les fèves, les épinards d’été, les haricots, les laitues de printemps et d’été, mais aussi les chicorées, bien sûr les radis roses et les noirs, les choux, et blettes, la ciboulette par exemple.
Pour les légumes moins rustiques, ceux du soleil, préférez les semer sous abris ou sous serre. On parle ici des tomates, des aubergines, des courgettes, des concombres, des melons, des pastèques et des cornichons. Pour faire simple, optez pour des semis dans des petits godets individuels de façon à faciliter leur transplantation en terre au mois de mai, après les dernières gelées de fin de printemps. Ne soyez pas trop pressé avec ces légumes-là car ils sont vraiment frileux et la moindre petite gelée aurait raison d’eux. Et tout votre travail serait réduit à néant. Le suivi d’arrosage est capital, toujours en pluie fine, c’est mieux !