Comment bien satisfaire les besoins de nos plantes, et surtout comment éviter les déséquilibres qui basculent du trop peu d’eau à la noyade, et comment ne pas gaspiller cette denrée si précieuse ? Qu’il y ait trop d’eau ou pas assez d’eau, les deux situations pourtant opposées sont propices à l’arrivée de maladies et aussi de parasites.
Pour avoir les bons gestes, il est nécessaire de partir du postulat que tous les végétaux n’ont pas les mêmes besoins en eau. Les plantes chameaux, celles au feuillage bleuté, ne sont pas gourmandes en eau. A contrario, les plantes très florifères comme les Géraniums et les Rosiers sont très demandeuses en eau. Donc, l’arrosage se fera beaucoup plus fréquemment.
Les besoins en eau varient aussi en fonction du stade de végétation : les semis ont besoin d’une terre ou d’un terreau toujours humide, l’eau doit être abondante à la plantation pour favoriser l’enracinement et au rempotage pour limiter le stress, et pendant la croissance, la plante doit être suivie en arrosage pour qu’elle puisse développer ses fleurs et ses fruits.
En terre ou en pot, pensez à gratter pour aérer la surface du sol ou du terreau, c’est le fameux ‘un binage vaut deux arrosages’, pensez aussi au paillage car un paillage vaut deux binages… Vous faites le calcul…
En tous cas, tous les matins, guettez vos végétaux, car une plante qui est flétrie dès le lever du jour est une plante qui, à coup sûr, manque d’eau. Alors, arrosez-la dans les plus brefs délais, et vous verrez que l’eau c’est la vie, car à peine arrosée, votre plante chérie, relève la tête comme par magie !