D'où vient la tradition de s'embrasser sous le gui ?

C’est de tradition, les fameuses embrassades sous la boule de gui font leur grand retour. Pour trouver du gui, il suffit de chausser les bottes de jardin, et de faire un petit tour… Dans la nature, le gui pousse sur pas mal d’arbres et d’arbustes. Le Gui est ce qu’on appelle une plante-parasite. Ce végétal se nourrit de la sève de la plante hôte. En clair, le gui se fixe sur l’arbre et part un astucieux système où il perfore l’écorce de l’arbre, il pompe la sève de la plant-hôte, et obtient ainsi l’eau et les nutriments dont il a besoin pour vivre et se développer.

Si vous décidez d’en cueillir, sachez que la cueillette est réglementée mais tolérée pour le ramassage à ‘caractère familiale’ et de façon modérée seulement. Cela dit, munissez-vous une serpette ou d’un couteau bien aiguisé pour pouvoir couper le gui à sa base.

Au temps des Gaulois… Les Druides considéraient le gui comme une plante sacrée et voyaient en lui un symbole d’immortalité. Les Grecs, eux, l’associaient à Hermès, grand messager de l'Olympe. Au Moyen Âge, l’usage voulait que l’on s’offre du gui en prononçant ce souhait « Au gui l'an neuf ». Dans le nord de l’Europe, il est d’usage de s’embrasser, à minuit, sous une branche de gui, symbole de prospérité et de longue vie. Alors… Pourquoi ne pas placer une Boule de gui au-dessus de votre porte d’entrée ? Si la chance n’y est pas sur la nouvelle année…  au moins, les embrassades sont déjà assurées ! 

Crédit photo : lumn