Les limaces jouent un rôle important dans la nature et dans la chaîne alimentaire, elles sont détritivores. C’est-à-dire qu’elles se nourrissent de matières végétales en décomposition, comme les feuilles mortes, les fruits tombés, les végétaux… Certaines espèces, souvent les plus grandes, se nourrissent occasionnellement d'autres limaces plus petites, vivantes ou mortes, en cas de manque de nourriture végétale ou de surpopulation. Ces gastéropodes contribuent à l'aération du sol : elles ingurgitent les résidus de plantes et les restituent dans le sol. Ceci améliore la structure du sol et favorise une meilleure circulation de l'air et de l'eau. En plus, leurs déjections contiennent des nutriments et des micro-organismes bénéfiques au sol, ça améliore la fertilité du sol !
Dans la chaîne alimentaire, les limaces sont une source de nourriture importante pour de nombreux prédateurs. Les oiseaux, les hérissons, les grenouilles, les serpents, les taupes et même certains insectes se nourrissent de limaces. Elles contribuent donc à soutenir la biodiversité des écosystèmes.
Evidemment, dans les jardins et les cultures, les limaces causent des dommages significatifs aux plantes en les dévorant. Les bestioles se déplacent en rampant sur leur unique pied musclé, appelé "sole". La sole est plate et ondulée, recouverte d'une couche de mucus, ça permet à la bestiole de se déplacer, plutôt de ‘glisser’ sur bien des surfaces. Le mucus produit par la limace aide à maintenir l'humidité de son corps, c’est essentiel pour sa survie, elle est très sensible à la déshydratation. Du coup, et évidemment, quand la pluie est de la partie, la vie est belle pour elle et la ‘glissade’ n’en est que facilité !
Les limaces sont très friandes de certaines plantes. Les œillets d’inde, les dahlias, les haricots, les courgettes, les salades… mangés à peine sortis de terre ou à peine transplantés. Elles raffolent des jeunes plants tendres à souhait. Du coup, le jeu consiste à apporter une attention toute particulière aux jeunes plants. Il existe des barrages collerettes très efficaces. Cette méthode de protection est une barrière physique placée autour de la plante. Fabriquée à partir de matériaux résistants à l'eau et durables, elle est suffisamment large pour couvrir complètement la circonférence du jeune plant et assez haute pour empêcher les limaces d'escalader. On l’enterre 2 cm dans le sol pour empêcher les limaces de passer en dessous. Les bords supérieurs recourbés vers l’extérieur empêchent les limaces d’accéder aux plants. Retirez les collerettes lorsque les plantes sont suffisamment grandes et fortes pour ne plus intéresser les limaces !
Autre moyen ? Collectez-les et placez-les dans le tas de compost, où elles vont jouer entièrement leur rôle !
Autant prévenir tout de suite, faire ‘sans’ serait complexe et même non souhaitable en raison du rôle des limaces dans la chaîne alimentaire… Comme tout être vivant sur notre planète ! Mais il est possible de les limiter drastiquement même pendant les années humides.
Les limaces ne sont pas fans de certains végétaux comme le souci, la bourrache, l’achillée, l’hysope, l’absinthe et la tanaisie. On les installe alors en bordure de parcelle.
Le piège à bière fonctionne très bien… Voire trop bien, car vous allez attirer toutes les bestioles du coin. Positionnez les pièges sur le pourtour du potager, les limaces adorent ce breuvage et tombent dedans.
Les cendres de bois froides, à répartir autour des plantes fonctionnent à condition qu’il ne pleuve pas. Auquel cas, on en remet !
Les granulés à base de phosphate de fer sont sans danger pour l’environnement ni pour les animaux domestiques… Ils s’utilisent au jardin bio.
Avant de mettre en place nos solutions anti-limaces, commençons par être bien dans ses chaussures. Avec la paire de sabots TRIAL, qui existe pour homme et pour femme, on profite pleinement de son jardin !
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