Rouchette soutient le Skipper Maxime Sorel
Quoi de mieux que la journée mondiale de la mer 2020 pour annoncer notre nouveau partenariat avec Maxime Sorel, skipper de V&B Mayenne.
Partageant des valeurs communes, comme l’intensité, la passion, la compétition ou encore l’engagement dans des projets qui nous tiennent à cœur, vaincre la mucoviscidose pour Maxime notamment , c’est tout naturellement et non sans fierté que nous équipons Maxime dans cette aventure exceptionnelle qu’est le Vendée Globe.
C’est à Cancale, devant la plage de Port-Mer que Maxime Sorel a tiré ses premiers bords en voile légère. Est-ce la présence de La Cancalaise, l’emblématique bisquine de la baie, ou tout simplement un besoin comme une évidence ? Toujours est-il que rapidement, le jeune ingénieur en génie civil commence à passer l’essentiel de son temps à naviguer. C’est tout d’abord sur le Multi50 de Pascal Quintin qu’il fait ses premières armes en course au large avant de se lancer sur le circuit des Class40 avec un certain brio puisque dès sa première année en 2014, il se classe premier des « Vintage », les Class40 de première génération. Ce premier succès l’incite, dès 2015, à faire construire un bateau neuf à bord duquel il se distingue en se hissant sur le podium de plusieurs grandes courses comme la Transat Jacques Vabre ou le Fastnet. Jamais rassasié, il décide à l’issue de la Route du Rhum 2018, de sauter le pas et de s’inscrire au Vendée Globe 2020. Depuis ses débuts en course au large, Maxime Sorel s’est engagé à soutenir l’association "Vaincre la Muscovicidose" dont il est le parrain.
J+1 : Maxime a coupé la ligne de départ de son premier Tour du Monde en solitaire, sans escale et sans assistance au large des Sables d’Olonne. Ce matin, le skipper et son Dragon des océans s’affichaient en tête du classement, sur la route la plus directe*. Il est désormais deuxième derrière Jean Le Cam. Des émotions fortes non dissimulées, un départ canon et le début d'une aventure exceptionnelle pour le skipper de V and B-Mayenne.
« C’est top de savoir que je suis en tête du classement ce matin, même si pour le moment c’est la météo qui dicte la trajectoire : je fais une route plus sud pour ne pas avoir une mer trop difficile ces prochaines heures. Hier c’était vraiment fort en émotion et avec le report du départ ça n’en finissait pas. Je finissais par bouillir et n’avait qu’une envie : y aller une bonne fois pour toute. J’étais au taquet sur la ligne de départ ! »
Il est en 12éme position
J+6 On était prévenus, les skippers ont traversé cette nuit Thêta, la plus grande dépression affrontée depuis ce début de Vendée Globe. Prudent hier, le skipper de V and B – Mayenne avait choisi de la contourner par l’Ouest, puis a finalement fait le choix cette nuit de se recaler plus proche de son centre et ainsi bénéficier des vents forts plus longtemps. Un choix stratégique qui lui a coûté 3 empannages consécutifs où Maxime a dû matosser (déplacer) pas moins de 700 kg de matériel à chaque fois. Il se positionne en 14éme place
"Je sors d’une sieste ! Je suis un peu cramé. J’accuse le coup de ces 5 premiers jours très intenses. Elle est dingue cette première semaine ! Mais le moral est bon, je profite de me reposer tant que le bateau va vite. Hier j’ai fait le choix de contourner très largement la dépression, mais cette nuit j’ai préféré me recaler tant qu’il y a encore du vent. J’ai enchainé 3 empannages, ce qui est évidemment très intense. Les voiles sur le pont sont trempées et doivent peser environ 110kg. Chaque manœuvre semble une punition. Ce matin la mer a déjà un peu diminuée mais cette nuit nous avons eu des creux de 5 mètres, les vagues étaient immenses, c’était n’importe quoi, ça bouillonnait"
J+8 La nuit n’a pas été de tout repos pour le skipper du plan 2007 V and B – Mayenne. Vers 4 heures du matin, ce jour, V and B – Mayenne est passé de 15 à 6 nœuds. V and B – Mayenne a tapé sur certainement un OFNI. Maxime arrive aussi à trouver le temps de dormir et dirige son monocoque au large de l’archipel du Cap-Vert avec détermination et dans des conditions propices pour se reposer et remettre son V and B – Mayenne dans de bonnes dispositions pour la suite des événements notamment le passage du pot-au-noir.
"J’ai fait un arrêt buffet. Mon voilier a tapé sur quelque chose alors que j’étais en train de vider un ballast. Toutes les affaires à bord ont bougé. Une voile, qui était sur le pont, a fait un saut de 3 mètres. J’ai, tout de suite, tout inspecté en étant en liaison avec mon équipe à terre. A priori, tout va bien même si ma quille fait un peu de bruit."
Il garde toujours la 14éme place.
J+11 Dans la chaleur de la nuit tropicale, quelques secondes avant minuit, le skipper de V and B - Mayenne a traversé la ligne imaginaire et symbolique de l’Equateur : son quatrième mais une première en solitaire. “ C’est un nouveau passage important pour moi. Le premier c’était le départ du Vendée Globe avec le chenal, le deuxième c’est l’Equateur et le prochain ce sera le passage du Cap de Bonne Espérance” confiait le marin avant d’aller offrir une offrande à Neptune, le Dieu des Mers et des Océans qui rétablit l’ordre après les tempêtes.
J+ 25 Le passage du cap de Bonne-Espérance a été franchi dans la nuit !
Le skipper en a profité pour laisser un message dédicacé à toutes les personnes atteintes de prêt ou de loin par la Mucoviscidose... et il nous prouve une fois de plus que rien n'est impossible pour ensemble un jour espérer à vaincre la Mucoviscidose.
J+30 “C’est comme dans les pires films de tempêtes”
Actuellement au cœur de l’Indien, Maxime et son Dragon des Océans restent bien crampés à leur 11e position dans le groupe des poursuivants, à moins de 800 milles du solide leader Apivia. Depuis le 8 Décembre, Maxime affronte une dépression virulente et des conditions particulièrement dantesques. Positionné dans l’Ouest de cette dépression, V and B - Mayenne devrait faire face à des vents de 45 nœuds avec des rafales à 60 nœuds et des vagues de 9 mètres les prochaines heures.
"Je fonctionne en mode survie. Je n’ai plus de notion du temps. Je ne me pose pas de question, j’avance. Le bateau semble aller bien. Moi aussi. Mais ce matin, comme si la vie voulait me faire un cadeau, la porte s’est ouverte toute seule et dehors le paysage était magique avec un ciel couleur or et un énorme arc-en-ciel. C’est mon seul plaisir depuis quelques jours mais quel régal !”
J+39 Après le départ de son premier Tour du Monde, en solitaire, sans escale et sans assistance, Maxime Sorel est quasiment à la moitié du parcours et occupe la 11ème place au classement général du Vendée Globe. Actuellement au sud de l’Australie, le navigateur de V and B – Mayenne est en passe de quitter un Indien qui ne lui aura pas laissé de répit et continue de faire sa route vers le Pacifique avec beaucoup de concentration et de détermination.
"Je me suis rendu compte par la suite qu’il n’allait pas faire jour encore longtemps et surtout que les conditions étaient propices pour remonter en haut du mât afin de réinstaller à son poste cette voile d’avant. Cela n’a pas été une sinécure cette nouvelle ascension mais j’ai été récompensé par le passage de Leeuwin."
J+55 Encore trois grandes journées de navigation et Maxime Sorel devrait en avoir fini avec l’océan Pacifique. Le skipper de V and B – Mayenne, 10ème au classement général de son premier Vendée Globe à 719 milles du leader rochelais Yannick Bestaven, voit le bout du tunnel du Sud et va profiter enfin de conditions plus clémentes en Atlantique et surtout une situation sécurisée avec des terres non loin.
Maxime a décidé de faire vivre ses expériences sur une journée de Skipper sur le Vendée Globe à travers cette vidéo.
Et le skipper du voilier V and B – Mayenne franchira la longitude du Cap Horn, la terre de feu au sud de l’Amérique du Sud le 4 Janvier.
J+68 Il y a pile deux mois, le 19 novembre 2020, Maxime Sorel franchissait l’équateur, passage du Nord au Sud. Depuis, le navigateur cancalais a tourné autour de la planète, franchi la longitude des caps de Bonne-Espérance, Leeuwin, Horn, découvert les océans Indien et Pacifique. Il est passé par tous les états mentaux et physiques s’offrant de nombreuses performances avec ses armes techniques. Le 18 Janvier, l’ingénieur Sorel a coupé, de nouveau, l’équateur. Il est désormais de retour dans l’hémisphère Nord et a profité de ce franchissement pour offrir à son voilier et Neptune quelques gouttes d’un champagne chauffé à 32 degrés tant la chaleur est présente à bord de V and B – Mayenne.
Retour en vidéo sur le chemin déjà parcouru